Après une première rencontre-formation organisée en 2016 par la FEDELIMA, la question du développement durable dans les lieux de musiques actuelles a régulièrement été abordée lors des différents temps forts menés par la fédération (rencontres autour des métiers techniques, RAFFUT !, etc.).
En 2019, la FEDELIMA et ses adhérents ont exprimé le souhait et l’envie de « passer à l’action », en mettant en œuvre des initiatives collectives répondant à l’urgence climatique. Une première démarche nationale en faveur d’une réduction de la consommation de plastique et d’une meilleure gestion de l’eau dans les structures de musiques actuelles est lancée cette même année. Cette initiative a créé une dynamique que la FEDELIMA a renforcée via la constitution d’un groupe de travail « développement durable »

Ce comité de pilotage a été constitué pour aborder les questions relatives aux fonctions de direction. Il se réunit régulièrement et travaille chaque année sur l’organisation des rencontres « fonctions de direction générale ». Ce temps d’échanges annuel, orienté sur une entrée fonction et métier, s’articule essentiellement autour de partage d’expériences, de problématiques rencontrées, de constats, mais aussi de pistes de solutions, de perspectives à travailler, d’apports extérieurs, etc. Il a pour principal objet de permettre aux personnes qui occupent ces fonctions de prendre du recul par rapport à leurs habitudes de travail, de se nourrir d’autres expériences et analyses, de mettre en débat et en questionnement différentes problématiques qui interrogent leur métier au quotidien.

Digne héritier de la commission « Burn out » qui a réuni pour la première fois en 1999 les équipes techniques des adhérents de la fédération, ce comité de pilotage aborde les différentes problématiques liées aux fonctions techniques dans les projets de musiques actuelles. Il travaille chaque année sur l’organisation des « rencontres techniques ». Ces rencontres annuelles permettent d’approfondir et de problématiser ces thématiques, de réfléchir aux évolutions des métiers, des réglementations, des spécificités d’organisation des fonctions techniques, en les questionnant sous différents angles d’analyses et au prisme d’une variété de regards et d’acteurs impliqués sur ces sujets.

Très tôt intégrées dans les projets des structures de musiques actuelles, les actions culturelles les interrogent le plus souvent de manière transversale : comment les actions culturelles modifient les rapports aux personnes, au projet de la structure elle-même ? Comment elles expérimentent d’autres rapports à la créativité, à l’artistique, des modes de relations pédagogiques ?
Suite à la publication d’une étude menée 2014 en partenariat avec Opale/CRDLA Culture sur les actions culturelles dans les musiques actuelles, ce groupe de travail poursuit régulièrement ses échanges sur la relation avec les artistes dans le cadre de ces projets, le rôle des équipes qui accompagnent ces actions, la place des actions culturelles dans les projets des structures, l’évolution des propositions, l’intégration du numérique dans les projets d’actions culturelles...

Qu’en est-il des réalités des pratiques en amateur, des profils des musicien·ne·s, de leurs parcours nettement non linéaires ? Quels accompagnements possibles et projets sont à mettre en œuvre ? Comment garantir les libertés des personnes qui souhaitent s’exprimer artistiquement par la musique, sans projeter d’en faire leur métier ? Comment, à l’aune des droits culturels, revisiter la césure binaire opérée entre « pratiques en amateur / pratiques professionnelles », mesurer ce qui se joue au-delà des questions marchandes ou de lucrativité, considérer les pratiques en amateur en tant que telles et en appréhender la dimension émancipatrice ? Quels sont les enjeux d’une hypothétique structuration des musicien·ne·s amateurs ? Telles sont les questions qui animent cet espace de discussion !

Ce groupe de travail se réunit régulièrement, notamment pour travailler sur l’organisation des rencontres « projets artistiques et culturels en milieu rural ». Ces rencontres nationales s’inscrivent dans une dynamique initiée depuis une dizaine d’années par la FEDELIMA autour de la thématique « culture, proximité et ruralité ». En 2015, ce groupe de travail s’est ouvert aux adhérents de l’Ufisc, la FAMDT, Themaa, la Fédération nationale des arts de la rue et au CNV, le faisant évoluer vers un groupe pluridisciplinaire et multipartenarial en écho aux réalités des synergies nécessaires à la vitalité culturelle des territoires ruraux. Ainsi, au fil des années nous avons pu explorer et partager les spécificités des projets culturels en milieu rural, les nécessités et enjeux de la coopération sur les territoires ruraux, mais aussi les contributions des acteurs culturels pour un dialogue renouvelé entre zones rurales et centres urbains... D’une manière générale, ces rencontres nationales, sont l’occasion de moments privilégiés d’échanges, de positionnements et de réflexions entre des acteurs artistiques et culturels, de l’économie sociale et solidaire, des réseaux professionnels, des chercheurs, des élus, des représentants de l’État, des techniciens et une diversité d’acteurs locaux (associations culturelles, centres sociaux, collectifs, établissements scolaires, élus...), pour partager et construire ensemble d’autres mondes possibles et les projets culturels des territoires ruraux de demain.

Cet espace de discussion aborde les différentes problématiques liées à la création, à la réhabilitation ou à l’agrandissement d’équipements. Il s’est réuni pour la première fois en mars 2015 lors des rencontres techniques de la FEDELIMA.

Actions innovantes, pratiques atypiques, événements hors du commun ou autres projets singuliers menés au sein de la fédération font l’objet d’articles publiés dans la newsletter "Previously on FEDELIMA" ! Chaque mois un comité de rédaction se réunit afin de décider des sujets à aborder, sous quel angle les traiter et d’un planning de parution.

Crée en 2011, le dispositif de soutien financier nommé « Tontine – Fonds solidaire de la FEDELIMA » a été réactivé à la demande des adhérents lors de la dernière Assemblée Générale qui s’est tenue le mercredi 9 décembre 2020.
Le principe de la Tontine est simple : permettre une avance de trésorerie, sans frais supplémentaires pour la structure et avec une souplesse dans les délais de remboursement. Le groupe de travail se réunit pour assurer l’opérationnalité de ce dispositif.